> Daryl Polor, champion de street workout !

Daryl Polor, champion de street workout !

À seulement 25 ans, Daryl Polor, jeune guadeloupéen, fait partie de l’équipe de France de street workout. Un sport mêlant gymnastique de rue et musculation qu’il espère développer aux Antilles-Guyane.

Son parcours

Daryl est né aux Abymes. Passionné de sport depuis tout petit, il pratique d’abord le basket en club pendant 8 ans, puis le foot pendant 2 ans. Il découvre en 2016 le street workout (SWO), une discipline qui allie musculation et gymnastique, demande force et agilité et de nombreuses heures d’entraînement. Il entre dans la team Omegabar alors qu’il est tout juste majeur. « Cette association m’accompagne et m’aide à financer mes voyages », apprécie Daryl. Il a depuis intégré l’équipe de France après sa victoire aux Championnats de France en septembre 2022. En février 2023, il devient vice-champion d’Europe.

Son point fort

Le street workout se divise en trois branches : le set and reps (maximum de tractions et de pompes), le freestyle (figures au poids du corps) et les figures de force (travail en statique). « En freestyle, ma discipline de prédilection, le SWO est composé du statique et du dynamique. Je suis complet dans les deux disciplines, ce qui est un atout. J’utilise beaucoup l’imagerie mentale, la visualisation. Cela augmente les performances des athlètes, associé à de l’observation vidéo. »

Ses passions

Quand il ne s’entraîne pas, il enseigne sa passion ! Il encadre depuis plus de 3 ans des jeunes gymnastes au Budokan et forme des étudiants pour le compte de la Fédération caribéenne de street workout et calisthénics (FCSWOC) en tant que responsable de la commission athlète. Il vient d’ailleurs d’obtenir son master 2 Staps !

Ce qui le booste

« Je suis un compétiteur ! »
Ce qui le motive, c’est l’adversité et ce besoin de se surpasser.

Ses ambitions

Le street workout est une toute jeune discipline. Phare dans de nombreux pays, elle a du mal à se faire connaître en Guadeloupe. « On ne trouve que peu de structures sur lesquelles s’entraîner. Le parc de la Datcha au Gosier, Gourbeyre et Saint-Claude sont les structures les plus adaptées à une pratique de compétition. Mais pour continuer, je vais peut-être devoir quitter mon île. Il me faut m’entraîner sur des structures que je retrouverai en concours. Je préférerais rester ici, m’investir en municipalité et à la Région pour développer la discipline. »

Ses meilleurs souvenirs

« En 2017, lors de la finale de la Coupe du monde qui s’est déroulée en Guadeloupe à Deshaies. Le fait d’avoir toute la nation derrière moi m’a boosté. Je n’ai jamais été aussi à fond. »

« La première fois que j’ai participé aux Championnats du monde en Russie, j’étais émerveillé devant des athlètes que je suivais sur les réseaux sociaux. Et à ma grande surprise, j’avais aussi des fans ! Les athlètes internationaux m’appellent Dwain. Je poste régulièrement sur Instagram sur ma page Dwain_sw. »

 Ses objectifs sportifs

Il participait les 20 et 21 août aux Championnats du monde en Lettonie « Je vise un top 5. » Et le 5 novembre, il défendra son titre de Champion de France à La Réunion.