Âge : 32 ans.
Taille : 1,90 m.
Spécialité : fleuret.
Palmarès : champion du monde 2019 et 2022 et médaillé de bronze individuel aux championnats du monde 2023, champion olympique par équipe 2021.
Objectifs : podium individuel et collectif.
Ses chances de médaille d’or : 30 %.
Ses chances de podium : 75 %.
Ses débuts
C’est en regardant Laura Flessel conquérir l’or olympique aux JO d’Atlanta qu’Enzo a ressenti un engouement puissant pour l’escrime. « En 1996, j’avais 5 ans et je regardais les Jeux olympiques avec mon père. Je suis tombé sur la finale de l’épée dames avec Laura Flessel », raconte-t-il, encore ému. « J’ai décidé ce jour-là de jouer les mousquetaires. J’ai très rapidement commencé à gagner des compétitions. J’ai continué à progresser jusqu’à l’âge de 15 ans. Mon souci, c’est que ça coûtait beaucoup d’argent à mes parents de m’envoyer faire des compétitions en France. »
Son immense palmarès
Enzo s’est entraîné pendant plus de 10 ans dans son club natal de Basse-Terre, avant de se décider à prendre son envol pour l’Hexagone. Avec de solides bases techniques, il s’est construit en fleuret l’un des plus beaux palmarès de l’escrime française. Entre ses médailles individuelles et celles avec l’équipe de France, son cœur balance. Enzo a en effet glané 2 médailles individuelles de champion du monde et 2 médailles olympiques avec ses copains du collectif France, à Rio et Tokyo.
Son objectif solo
À Paris, Enzo part à la conquête de l’or olympique. Aux côtés de Daniel Jérent, Sarah Daninthe et Yannick Borel, il veut contribuer à porter haut les couleurs de la Guadeloupe. « Paris 2024, c’est la chance d’une vie, d’une génération. J’aurais la chance de concourir devant ma femme, ma fille, mon père, ma mère, ma sœur, devant tout le peuple français. Ça serait fantastique de devenir champion olympique individuel devant eux. Gagner une médaille d’or olympique, c’est un sentiment indescriptible dans une vie. Et si ça veut bien sourire avec l’équipe de France comme à Tokyo, une seconde médaille à partager avec mes coéquipiers, ce serait génial. Parce qu’au-delà d’être mes coéquipiers, ce sont avant tout mes amis. »
