« Sé kouto sèl ki sav ki sa an tjè jiromon. » (Seul le couteau sait ce que contient le giraumon)… Et anform ! aussi !
1. C’est un super anti-oxydant
Grace à sa richesse exceptionnelle en caroténoïdes qui lui vaut cette chair à la couleur jaune-orangé, il participerait activement à la protection des cellules et à la prévention des maladies cardiovasculaires, ainsi que de certains cancers. En outre, sa consommation régulière agirait activement sur la santé des yeux.
2. C’est une véritable source de vitamines et de minéraux
Il est riche en vitamines B9 qui participent à la formation des cellules et globules rouges. Indispensable en période de croissance et de grossesse. Il est également pourvu de vitamine A, anti-infectieuse, et contribuerait ainsi à améliorer la vision. Enfin, il contient du potassium qui intervient dans la contraction musculaire et la régularisation du rythme cardiaque.
Le saviez-vous ?
Il appartient à la famille des cucurbitacées, peut peser de 1 à 3 kg et mesurer de 15 à 20 cm. Il fleurit en mai/juin et fructifie toute l’année.
3. Il est l’allié de votre ligne
Avec seulement 33 kcal pour 100 g et 0,1 g de matières grasses, le giraumon est pauvre en calories, mais est une excellente source de fibres. Bon pour le macrobiote, il peut se consommer sans modération et donne rapidement une sensation de satiété.
4. Ses graines sont diurétiques
Les graines de giraumon se préfèrent crues pour conserver leurs bonnes propriétés. Elles sont délicieuses sur vos salades, dans vos soupes ou en grignotage. Reconnues pour leurs bienfaits diurétiques, elles stimuleraient la vessie, agiraient en prévention de l’incontinence urinaire et de l’hypertrophie de la prostate. Elles seraient également reconnues pour leurs qualités vermifuges. Riches en magnésium, en zinc, en fibres, en anti-oxydants, en protéines, elles sont décidément complètes, et ravissent gourmands et athlètes.
5. C’est un alicament pour toute la famille
Plante médicinale à usage interne et externe, les anciens utilisaient le giraumon en prévention de troubles hépatiques. Il suffisait de boire le jus de sa pulpe en cure matinale. Sa chair fraîche s’appliquait râpée ou écrasée en cataplasme. Pas une foulure, brûlure ou affection de la peau que l’on n’ait tenté, antan lontan, de soulager au giraumon !
En cuisine !
Il se mange cuit ou en crudités, en gratin ou en entremet. Ses graines sont excellentes légèrement frites à la poêle et ses fleurs se dégustent en beignets.
Par Corinne Daunar