Très prisé aux Antilles, le gombo est utilisé dans de nombreuses préparations. D’où vient-il ? Comment le cuisiner ? Comment le conserver ?
« Ici aux Antilles, on recommande aux femmes enceintes de consommer du gombo durant les dernières semaines de la grossesse. Cela faciliterait l’accouchement ! Il en est de même dans la tradition africaine », raconte Marie-Lydie, vendeuse de fruits et légumes à Jarry. Le gombo est aussi connu pour apaiser les troubles gastro-intestinaux secondaires liés à l’abus d’alcool. Aussi appelé « asperge du pauvre », il appartient à la famille des hibiscus. C’est un fruit de forme allongée consommé comme légume.
Ses qualités
Riche en vitamines et en minéraux, le gombo possède une forte teneur en calcium et en magnésium. Grâce à ses fibres, il favorise le transit intestinal. Dans l’eau, ses fibres gonflent et produisent une texture visqueuse, utile pour lier et épaissir soupes, sauces et ragoûts !
Comment le choisir ?
On conseille généralement de choisir des gombos de moins de 10 cm de long afin qu’ils ne soient pas trop durs. Pour reconnaître un gombo frais, on dit qu’il faut lui couper la queue. Si elle se casse, c’est qu’il est bon, mais si elle reste souple et se plie, c’est qu’il n’est plus très frais.
Comment le conserver ?
« Le gombo est très fragile », prévient Marie-Lydie. Il se conserve deux à trois jours au réfrigérateur entre 7 et 10 °C. Si vous en achetez en grande quantité, mieux vaut le couper en morceaux et le mettre au congélateur ! Vous pouvez aussi le conserver dans du vinaigre comme des cornichons.
Comment le cuisiner ?
Il peut aussi bien se manger cru que cuit, frit, pané, bouilli, séché, en légume ou en condiment. Il est utilisé dans la cuisine antillaise et africaine comme ingrédient de base de nombreux plats en tant que liant. Il entre notamment dans la fabrication du calalou. Enfin, il se marie à merveille avec la tomate, l’oignon et le poivron.
Mais, malgré son attrait et ses vertus, il ne facilite en aucun cas les accouchements…
Malika Roux