C’est un sujet qui fâche ! Bien des couples expriment des difficultés relationnelles avec belle–maman. Phrases assassines, déconcertantes, remarques intrusives… En voici un florilège !
Je l’ai envoyée promener
Ma belle-mère, c’est un cauchemar ambulant. Les phrases assassines ? C’est tout le temps. Parce que j’ai fait de longues études, elle ne se prive pas de me répéter : « Ce n’est pas parce qu’on est instruite qu’on est intelligente. » Jusqu’au jour où je l’ai envoyée promener !
Catherine, 45 ans
Tout se paie
Un jour, je lui ai demandé si elle pouvait recoudre un vêtement déchiré de son petit-fils. Quand elle a eu terminé, elle m’a dit : « Voilà, tu me devras 40 euros. » Je n’en croyais pas mes oreilles !
Marisa, 42 ans
Une reine mère
Nous logeons gracieusement dans un de ses bungalows, tout à côté de chez elle. Depuis, elle régente notre vie. Et lorsque je tente une objection, elle m’assène : « Je suis la reine mère, point. » Je ne pense qu’à notre déménagement.
Valérie, 23 ans
De très mauvais goût
C’est la championne des coups fourrés. Elle ne dit rien mais agit en secret. Sa dernière trouvaille a été de placer un string à l’arrière de la voiture de son fils. Nous avons découvert que c’était elle. Elle a rétorqué : « Bah, si on ne peut plus rigoler ! »
Edwige, 37 ans
L’éducation des enfants
Nous n’avons pas du tout la même conception de l’éducation des enfants. Lorsqu’ils prennent leur cuisse de poulet avec les doigts ou jouent sous la table, ma belle-mère soupire en disant : « Ah, si ton grand-père voyait ça… »
Nathalie, 34 ans
Trop intrusive
Dès que je l’ai rencontrée, j’ai su que ce serait elle ou moi. Mais je ne suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds ! Un jour où elle séjournait à la maison, elle m’a demandé sans complexe : « Mais tu vas où encore ? » Jusqu’à présent, elle se rappelle de ma réponse.
Teddy, 43 ans
Tu as piégé mon fils
Mon ex-belle-mère était terrible. Quand je suis tombée enceinte de son fils, elle n’a rien trouvé de mieux à dire que : « Tu as piégé mon fils ! » Je ne le lui ai jamais pardonné.
Valérie, 40 ans
Manque de tact
Ma belle-mère ne réfléchit jamais avant de parler. Lors de nos premières rencontres, elle m’a dit : « Rappelle-moi ton nom. Parce qu’entre toutes les petites copines de mon fils, je m’y perds ! » Pas très délicat de sa part…
Alice, 38 ans
Trop fusionnelle
Ses fils sont ses trésors. Elle aurait voulu les garder toute sa vie auprès d’elle. Elle m’a plusieurs fois reproché de lui en avoir volé un.
Caroline, 28 ans
Tout critiquer
C’est l’enfer avec ma belle-mère. Elle ne peut s’empêcher de tout critiquer, surtout moi. Un jour (de plus) où nous étions en froid, elle m’a susurré : « Tu sais, les belles-mères n’aiment pas leurs beaux-fils… » J’étais définitivement fixé.
Meddy, 29 ans
Le conjoint devient tiers séparateur
« Dans nos sociétés traditionnellement matriarcales, les mères se retrouvent souvent au centre de l’organisation des relations familiales. Omnipotentes, c’est-à-dire toutes-puissantes et détenant l’autorité absolue, en l’absence du père, elles structurent, portent, régissent, temporisent et négocient. Des fanm potomitan, à la fois père et mère. Remettre en question cet ordre établi, c’est bouleverser un équilibre. Par conséquent, beaucoup d’enfants ont du mal à s’émanciper dans le compromis et en douceur. C’est le conjoint qui devient le tiers séparateur. Une position engendrant souffrances, conflits, chantage affectif, culpabilité, voire rupture », explique Annick Calaber, psychologue clinicienne.
Par Céline Guillaume