Les principales hormones impliquées dans la régulation de l’appétit sont la ghréline, qui génère la sensation de faim, et la leptine, qui communique à votre cerveau que vous avez suffisamment mangé.
La ghréline
Connue comme étant l’hormone de la faim, elle stimule votre appétit en signalant à votre cerveau qu’il est l’heure d’ouvrir le réfrigérateur. Hormis l’envie de consommer plus de nourriture, elle favorise également le stockage des graisses. La ghréline est une hormone fabriquée dans l’estomac. Mais de faibles quantités sont également sécrétées par le cerveau, l’intestin grêle et le pancréas. Si la ghréline est connue pour son rôle dans la stimulation de l’appétit, elle possède un rôle central puisqu’elle régule le glucose et l’insuline.
En stimulant la libération de l’hormone de croissance de l’hypophyse, elle contribue également à maintenir l’équilibre de votre métabolisme de base, accessoirement à dégrader vos graisses corporelles et à augmenter la masse musculaire. Lorsque votre estomac est vide, la ghréline est libérée et circule dans votre sang jusqu’à la région de l’hypothalamus dans le cerveau, où elle stimule les neurones pour signaler la faim.
La leptine
Elle est fabriquée par les cellules qui stockent les graisses dans l’organisme. Elle joue un rôle important dans la gestion de votre appétit en signalant au cerveau lorsque vous êtes repu (mais au bout de 20 min). La leptine contribue elle aussi à la régulation de votre poids corporel et de votre métabolisme de base. Elle joue un rôle important dans le bon fonctionnement de votre système immunitaire. Le niveau de leptine dans la circulation sanguine est directement proportionnel à la quantité de graisses corporelles. Lorsque vos graisses corporelles sont élevées, vos niveaux de leptine augmentent. Les personnes obèses ont donc des niveaux élevés de leptine dans leur sang.
Et aussi…
Les hormones sexuelles féminines jouent un rôle essentiel dans la régulation de l’appétit. La progestérone et la testostérone stimulent l’appétit, tandis que les œstrogènes l’inhibent.