C’est notre sport préféré ! Mais l’absence de pistes cyclables, des routes secondaires peu éclairées et une signalétique souvent absente, associées à la conduite « rock and roll » de certains automobilistes, rendent ce moyen de locomotion dangereux. Pour rendre vos trajets plus sûrs, apprenez à être mieux vus.
Conseil n°1 : Équipez-vous de puissantes lumières
Les fabricants fournissent des kits d’éclairage parce que la loi l’impose, mais ils ne font pas beaucoup d’efforts, avec souvent des lampes bas de gamme. Pourtant, les lampes sont le plus évident des équipements à ajouter sur votre vélo dès que la nuit tombe. Le plus important pour être vu, c’est la lampe arrière. Choisissez une lampe qui éclaire suffisamment fort, c’est-à-dire au-delà des 50 lumens. Une lampe à 400 lumens n’est pas un luxe, car votre sécurité n’a pas de prix. Et assurez-vous qu’elle possède bien le mode clignotant. C’est celui qui est de loin le plus visible la nuit.
Prix : de 25 € (lampe de base) à 50 € (400 lumens).
Conseil n°2 : Portez des vêtements réfléchissants et clairs
Porter des couleurs claires et vives, comme le jaune, permet de multiplier par deux la distance à laquelle les autres usagers de la route vous voient. En conséquence, optez pour des vêtements réfléchissants et le plus clairs possible, tel un beau gilet jaune. Selon une étude danoise, le port du gilet jaune diminue de 55 % le risque d’accident.
Prix d’un gilet jaune : environ 10 €.
Attention aux quatre-chemins
En agglomération, 4 accidents de cyclistes sur 10 surviennent dans les intersections, révèle l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR).
→ Chiffres clés
De nuit, on estime qu’une personne vêtue de noir sera vue à moins de 25 m, et cette distance est parcourue en seulement 1 seconde par une voiture. Vêtue de couleurs claires, une personne sera vue à 40 m. Avec des matières réfléchissantes, cette distance passe à environ 140 m, soit 5 à 6 secondes de temps de réaction pour l’automobiliste.
Conseil n°3 : Collez des bandes réfléchissantes sur vos roues
Ces autocollants, très discrets, voire invisibles le jour, deviennent de réelles zones lumineuses à la lumière des phares d’une voiture. Ainsi, le conducteur ne pourra pas vous manquer, même dans l’obscurité des petites routes secondaires. C’est un accessoire peu coûteux et très efficace.
4 % des victimes
En règle générale, la rase campagne est plus dangereuse que la ville pour les cyclistes. Au total, les cyclistes représentent 4 % des victimes de la route, ce qui correspond à peu près à la part du vélo sur les routes.
Conseil n°4 : Fixez un écarteur de danger
Cet objet tout simple contraint les automobilistes à vous doubler à une distance de sécurité plus importante (1 m en agglomération et 1,50 m hors agglomération). Indispensable sur les routes étroites et parfois parsemées de nids de poule des grands fonds de Guadeloupe, par exemple. Il se fixe sur le hauban de votre cadre. Sur le même principe, il existe des fanions pour le vélo de votre enfant.
Prix : environ 20 €.
Conseil n°5 : Placez un rétroviseur
Le mini-rétroviseur est un équipement particulièrement utile pour circuler au milieu des voitures, dans les agglomérations. Il permet de voir avant d’être vu. Il se place sur le bouchon de cintre, et vous permet de contrôler le comportement des automobilistes qui arrivent à votre hauteur.
Prix : De 15 à 25 €.
Conseil n°6 : Restez zen
Tendez le bras dans la direction où vous allez tourner (si vous n’avez pas de clignotants sur votre vélo), suffisamment tôt, afin que vos intentions soient vues et comprises. Faites attention à ne pas vous placer dans les angles morts des véhicules, en particulier des poids lourds dont la visibilité est réduite.
C’est la loi !
L’éclairage du vélo fait partie des équipements obligatoires. Ne pas le respecter, c’est risquer une amende.