La Maison des 1 000 premiers jours est un dispositif gratuit d’accompagnement des parents. Pour la première fois en Outre-mer, cette plateforme ouvre en Guadeloupe le 21 mai. Rencontre avec Nadia Keïta, sage-femme, conseillère conjugale, familiale et coordinatrice de « My Sweet Home », située au Gosier.
Qu’attendre de votre plateforme ?
Il s’agit d’abord d’un lieu d’accueil des familles par une médecine préventive. Durant les 1 000 premiers jours (de la phase in utero aux 18 mois de bébé), nous offrons un accompagnement global (physique, psycho-émotionnel et social). Nos ateliers sensibilisent les parents à l’importance de l’alimentation, l’activité physique (danse péri/post natale, yoga), de la psycho-motricité, etc. Puis, il y a un second volet d’intervention qui s’adresse aux professionnels des 1 000 premiers jours. Nous sommes, pour eux, un lieu de ressources avec notamment des sessions de formations et des conférences.
Quels sont vos objectifs ?
Notre labellisation implique un cahier des charges national à respecter. Cependant, il nous est demandé d’être flexibles et créatifs pour répondre aux demandes locales. La récente enquête nationale de périnatalité a révélé, que, 2 mois après l’accouchement, 31 % des Guadeloupéennes (contre 17 % dans l’Hexagone) ressentent un mal-être. Il y a donc un vrai travail d’aide à améliorer la santé mentale.
Comment bénéficier de vos services ?
Nos prestations sont gratuites et ouvertes à tous car nous favorisons le lien social en rassemblant des personnes de tous horizons. Les familles intéressées nous contactent au 0690 64 98 83 ou à contact@msh-maison1000jours.org. Elles passent un entretien préalable. Un fois incluses dans le parcours, des offres leur sont faites. Nous développons actuellement nos ateliers pour atteindre une vitesse de croisière en septembre prochain.
Par Boni Kwaku