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Le rooibos, une tradition sud-africaine

Background with different types of tea leaves
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Contre les allergies, bon pour le sommeil et anti-oxydant ? Le rooibos, plante d’Afrique du Sud, est utilisé depuis longtemps par la médecine traditionnelle.

Malgré son appellation courante de « thé rouge », le rooibos n’est pas un thé, mais un arbuste de la famille des acacias. À 200 km au nord de la ville du Cap, en Afrique du Sud, s’élèvent les montagnes du Cederberg qui semblent être le seul endroit au monde où le rooibos peut pousser.

Moins excitant que le thé

Ce sont des petits morceaux de son bois qui sont mis à infuser pour produire une boisson rougeâtre que l’on peut servir froide ou chaude. En Afrique du Sud, ce « thé » au goût sucré et fruité est consommé à l’anglaise, avec du lait et du sucre. De plus en plus répandu en Occident, le rooibos séduit pour ses vertus anti-oxydantes et son goût moins corsé que le thé traditionnel (car pauvre en tannins). Diurétique, riche en sels minéraux et oligo-éléments (fer, calcium, magnésium, sélénium, sodium, chlore et potassium), il est utilisé par les sportifs, car reminéralisant et, donc, très intéressant dans les régions chaudes.

Aujourd’hui, des études in vitro et réalisées sur des animaux peuvent laisser supposer des vertus du rooibos. Et ces vertus restent à prouver de manière scientifique sur l’espèce humaine.

Ses propriétés anti-oxydantes seraient donc dues à sa teneur en polyphénols (aspalathine, seule source naturelle connue, la nothofagine, la quercétine et la lutéoline). Ces anti-oxydants protègeraient contre le stress, notamment oxydatif et, donc, contre le cancer, les maladies cardiovasculaires et le vieillissement. Toutefois, l’action anti-oxydante du rooibos serait moitié moindre de celle du thé vert. Mais comme il est aussi moins excitant que le thé (car ne contient ni théine ni caféine), on peut en consommer beaucoup plus. De plus, ses vertus anti-oxydantes seraient augmentées dans sa version non fermentée et contrairement à son mode de consommation traditionnel.

Préconisé par des médecins locaux

En attendant que des études scientifiques prouvent (ou pas) les propriétés énoncées du rooibos, des médecins sud-africains le préconisent en infusion pour soulager les coliques de bébé, contre les troubles digestifs et le sommeil ; et, en usage externe, contre les allergies cutanées, l’eczéma et l’érythème fessier.

Une étonnante découverte

En 1968, Annetjie Theron découvre par hasard les vertus bénéfiques du rooibos, notamment sur les coliques de son bébé. Elle dépose un brevet et écrit un ouvrage, publié en 1970 sous le titre An amazing discovery (une étonnante découverte). Aujourd’hui, le rooibos est utilisé dans l’industrie cosmétique et la fabrication de divers produits santé. Exporté dans de nombreux pays, notamment européens.

* Une analyse de 97 échantillons issus de 24 plantations : la teneur en aspalathine et en nothofagine du rooibos peut varier beaucoup.

(1) Joubert, E., Schulz, H. Production and quality aspects of rooibos tea and quality products. A review. Journal of Applied Botany and Food Quality. 2006, vol. 80, no2, pp. 138-144
(2) Hesseling PB, Joubert JR. The effect of rooibos tea on the type I allergic reaction.S Afr Med J. 1982 Dec 25;62(27):1037-8. Étude mentionnée et résumée dans : McKay DL, Blumberg JB. A review of the bioactivity of South African herbal teas: rooibos (Aspalathus linearis) and honeybush (Cyclopia intermedia).Phytother Res. 2007 Jan;21(1):1-16.
(3)  Erickson L. Rooibos Tea: Research into Antioxidant and Antimutagenic Properties. HerbalGram No.59 pp 34-55, American Botanical Council, États-Unis, 2003.

 

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