Une étude de l’Université de Californie pointe la responsabilité de l’activité humaine et de la destruction de la biodiversité dans l’apparition de nouveaux virus venus du monde animal. Le Sars-Cov-2 mais aussi le Sars-Cov ou encore le H1N1, tous ces virus, responsables de graves épidémies, proviennent d’animaux sauvages ou d’élevages. En étudiant 142 cas de zoonoses, les chercheurs se sont rendu compte que parmi les espèces sauvages menacées, celles dont les populations sont en baisse en raison de l’exploitation et de la perte d’habitat partagent plus de virus avec les humains. « Ces données illustrent la manière dont l’exploitation de la faune sauvage et la destruction de l’habitat naturel sous-tendent les transferts de maladies, nous confrontant au risque de maladies infectieuses émergentes. »
(juillet/août 2020)