Âge : 34 ans.
Spécialité : para-athlétisme T37 (hémiplégique), 100, 200, longueur.
Palmarès : championne paralympique du 100 m T37 à Londres (2012). Médaillée d’argent sur 100 m T37 à Rio (2016). Médaillée de bronze sur 200 m T37 à Tokyo (2021). Double championne du monde du 100 et 200 m en 2013, à Lyon. Médaillée d’argent aux championnats du monde 2015 sur 400 m T37. Ses chances de médailles : 60 % sur 200 m T37. 80 % sur la longueur.
Son AVC
À tout juste 18 ans, Mandy est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Un choc pour la jeune martiniquaise qui performait déjà sur les pistes. « Ce fut vraiment très dur de me réveiller partiellement paralysée du côté droit du corps. J’ai vécu de longs mois de rééducation, j’ai dû m’inventer un avenir avec ce handicap. » Soutenue par ses parents, elle trouve la force de reprendre l’athlétisme et, dès 2011, intègre l’équipe de France d’athlétisme paralympique. Les jeux paralympiques lui ont toujours bien réussi (elle remporte l’or à Londres, l’argent à Rio et le bronze à Tokyo).
Son nouveau challenge
Aujourd’hui, Mandy s’entraîne pour réussir ses 4e Jeux. Toute sa famille sera dans les tribunes du Stade de France. « Ce n’est ni un stress ni une pression supplémentaire pour moi. Au contraire, ça me donnera encore plus de force mentale pour être performante. » D’autant qu’elle s’est fixée un nouveau challenge, elle qui a toujours brillé comme sprinteuse, depuis 2012 : performer au saut en longueur. « Dans cette nouvelle discipline, j’éprouve plus de plaisir que sur le sprint. Car je ne me sens pas en concurrence. Je trouve que de me retrouver seule sur le sautoir, c’est une situation moins stressante que lorsque je suis face aux autres concurrentes en sprint. Si je décroche une nouvelle médaille à Paris, tant mieux. Si je n’y parviens pas, ce ne sera pas dramatique non plus », dit-elle avec philosophie. « Maintenant, à 34 ans, je veux mettre l’accent sur le plaisir. C’est primordial pour moi. »