Que vous soyez amateur de sports nautiques ou avide d’excursions aquatiques, profitez des vacances pour vous adonner à 5 activités fun !
Devenez « maître de la pagaie » !
« Les maîtres de la pagaie », compétition sportive de pirogue traditionnelle sur le lac Bois Chaudat de Kourou, réunit chaque année plusieurs milliers de spectateurs sur 2 jours. Bien souvent, cette course suscite des envies de s’initier à l’activité ! La pirogue se pratique sur une embarcation en bois de 12 m, relativement lourde, supportant jusqu’à 12 personnes : 1 rythmeur, 1 barreur et 10 rameurs. « Une pirogue peut aller très vite, jusqu’à 12 km/h. L’enjeu est de pagayer en même temps. Il faut donc se synchroniser. Le « changement » est assez impressionnant : l’équipe doit changer de côté au même moment, grâce à un décompte lancé par la personne à l’avant », indique Henry Davon, référent pirogue à l’Association de sports de plein air en Guyane (Aspag). Ce sport sollicite particulièrement les bras et le dos. La pagaie se tient à deux mains et ne possède qu’une seule pale qu’il faut planter avec force dans l’eau pour faire avancer la pirogue. « Mais la pirogue demeure un sport doux, très ouvert, que l’on peut pratiquer à n’importe quel âge, selon sa condition physique. Cette activité sollicite plutôt les muscles du tronc et du buste. De ce fait, les personnes à mobilité réduite des jambes peuvent pratiquer de manière adaptée, en handisport. » Envie d’essayer ? « Nous organisons des portes ouvertes ces grandes vacances, afin de s’initier à la pirogue, en famille par exemple. En pratique régulière, on peut vite devenir addict, car la pirogue est une activité très conviviale. Elle se pratique en équipe soudée, en interdépendance. Elle développe l’esprit de cohésion. C’est un véritable exutoire du quotidien : vous ne pensez à rien d’autre ! » Plusieurs cours d’eau sont navigables comme l’Approuague, le Comté, le Kourou, le Sinnamary ou encore le Maroni, le plus grand fleuve de Guyane (611 km). « L’avantage est que vous pouvez aller loin. Elle peut se pratiquer sur tous les plans d’eau, mais son lieu de prédilection reste une eau calme, sans rocher, un lac ou un fleuve. »
« Mais la pirogue demeure un sport doux, très ouvert, que l’on peut pratiquer à n’importe quel âge, selon sa condition physique. Cette activité sollicite plutôt les muscles du tronc et du buste. De ce fait, les personnes à mobilité réduite des jambes peuvent pratiquer de manière adaptée, en handisport. » Envie d’essayer ? « Nous organisons des portes ouvertes ces grandes vacances, afin de s’initier à la pirogue, en famille par exemple. En pratique régulière, on peut vite devenir addict, car la pirogue est une activité très conviviale. Elle se pratique en équipe soudée, en interdépendance. Elle développe l’esprit de cohésion. C’est un véritable exutoire du quotidien : vous ne pensez à rien d’autre ! » Plusieurs cours d’eau sont navigables comme l’Approuague, le Comté, le Kourou, le Sinnamary ou encore le Maroni, le plus grand fleuve de Guyane (611 km). « L’avantage est que vous pouvez aller loin. Elle peut se pratiquer sur tous les plans d’eau, mais son lieu de prédilection reste une eau calme, sans rocher, un lac ou un fleuve. »
Initiez-vous à la yole ronde
En Martinique, le Tour des yoles rondes est une institution. « La yole était une course de pêcheurs. Á celui qui ramenait le plus de poissons le plus vite ! Puis, cette course a pris de l’ampleur », témoigne Georges-Henri Lagier, président de l’association Alizés yoles. Une yole est une embarcation en bois, de 10,50 m maximum, aux formes effilées, dotée d’une ou deux voiles rectangulaires. Pour l’équilibrer, les équipiers doivent se tenir à l’extérieur de la coque à l’aide de longues perches mobiles, les « bwa dressés ». « 6 à 15 personnes peuvent naviguer ensemble. La yole développe la discipline et des valeurs humaines : le respect de l’autre, la cohésion et le travail d’équipe. Idéal pour fédérer une équipe dans une entreprise. Côté physique, elle travaille l’équilibre, et tout le corps est en mouvement continue. Il n’y a pas de limites d’âge, seule la condition physique compte. La formule initiation est proposée avec une embarcation et une voile adaptées, un moniteur, un bateau suiveur, et une petite collation à mi-parcours sur une plage. C’est beaucoup moins physique que dans une compétition. Tout le monde peut s’initier, les enfants dès 5 ans aussi, accompagnés de leurs parents. »
Embarquez dans un canot saintois
La voile traditionnelle se pratique sur un canot saintois en bois. Il est construit selon des jauges spécifiques respectant la tradition des pêcheurs. « Le bateau est léger et assez instable, ce qui peut le rendre difficile à manipuler. Les voiles sont très grandes. En cas de vent soutenu, elles deviennent très puissantes. C’est la météo qui va déterminer le niveau de difficulté de la pratique. La voile traditionnelle, surtout en compétition, demande de la vivacité. Elle sollicite tout le corps. Une personne en surpoids, non sportive, risque de rencontrer des difficultés au début. En cas d’articulations fragiles également, car il faut se déplacer rapidement », rappelle François Guibourdain, gérant d’une base nautique en Guadeloupe.
L’équipage est constitué de 5 à 6 équipiers, ou 7 s’il s’agit d’équipières, constamment positionnés « au rappel ». Assis sur le plat-bord, les pieds retenus par des sangles, ils projettent leur buste vers l’extérieur pour faire contrepoids : abdos et cuisses en béton garantis ! « Mais la voile traditionnelle peut aussi se pratiquer sous forme de loisir, pour une sortie en famille, entre amis, etc. Les constructeurs ont pu mettre au point des embarcations plus stables. S’il n’y a pas beaucoup de vent, vous pourrez naviguer sans difficulté. Nous proposons des formules de découverte de l’activité. En premier lieu, nous expliquons la fabrication, les essences du bois et l’historique de la voile. Puis, nous partons en navigation, en compagnie d’un équipage formé. La quille mesure seulement 33 cm, donc vous pouvez aller très près des côtes, sans risquer d’abîmer les fonds marins. C’est aussi une autre manière de visiter le littoral. » Accessible, la voile traditionnelle est même proposée dans les établissements scolaires. Pour cause, elle demande un réel esprit d’équipe et de l’entraide. « Il faut de l’entente générale. Pour avancer, il faut être coordonnés. » Cette activité est devenue aujourd’hui un sport à part entière, ayant son propre championnat et son Traditour qui se tient cette année du 6 au 13 juillet.
Marchez sur l’eau avec le step-paddle
Cette activité se pratique sur une planche de paddle, dotée de pédales permettant la propulsion dans l’eau. Il n’y a donc pas de pagaie. Comme sur un vélo, un guidon, permet de se diriger et d’assurer la stabilité. Par rapport au paddle classique, l’équipement est très facile d’utilisation. C’est aussi idéal pour entretenir sa forme, sans trop se fatiguer. « Le step-paddle sollicite la force des cuisses et des mollets. Vous avez plus de stabilité qu’en paddle classique, et la sensation de marcher sur l’eau. Si vous allez vite, vous travaillez votre cardio. L’idéal reste de faire une balade et de découvrir les lieux. Les enfants sont les bienvenus, à partir d’1 m 35, la taille du guidon. La seule contre-indication réelle concerne le poids du pratiquant : pas plus de 95 kg », informe Sarah Nairi, gérante d’une structure nautique en Martinique. Envie de tester une autre forme de paddle ? Tentez le big-paddle, une planche de 4 m de long qui peut accueillir jusqu’à 10 personnes en même temps !
Le surf, pour la santé mentale
Une étude, publiée dans la revue Nature, a mis en évidence les bienfaits du surf sur la santé mentale. Une fois sur la planche, il est nécessaire d’être pleinement dans l’instant présent afin de garder l’équilibre. Ainsi, la surf thérapie entend aider à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête grâce aux bienfaits de la mer, de l’air marin et du soleil.
Connaissez-vous le horse-surfing ?
Il s’agit de lancer un cheval monté au galop au bord de l’eau, tirant derrière lui un surfeur sur une distance de 100 à 200 m, jusqu’à 50 km/h !
Plongée anti-stress
L’apnée et la plongée sont des activités si apaisantes qu’une école de plongée a développé « des protocoles de plongées, avec bouteille, à visée anti-stress. C’est si efficace que nous les proposons aussi en cas de stress post-traumatique. »
Vincent Meurice, gérant d’un club de plongée en Guadeloupe.
Dunkez sur l’eau avec l’aquabasket
L’aquabasket peut se pratiquer en piscine avec une structure gonflable dédiée, sorte de panier de basket flottant, et un ballon géant. Mais l’Organisation martiniquaise pour le développement des arts et de la culture (Omdac) a imaginé un nouveau concept s’apparentant au basket-ball traditionnel… dans la mer ! « En dépit de l’appellation, ce nouveau sport n’a plus rien à voir avec le basket-ball terrestre, puisque dans l’eau, il n’y a pas de dribble, le dunk est interdit, les équipes sont de 6 personnes, peuvent être mixtes, le ballon est différent. Les panneaux sont ronds, et le seul point commun est le cercle avec des filets. Une évolution est d’ailleurs prévue en ce sens », détaille Yves Marie Seraline, président de l’Omdac. La discipline a été créée en 2012, sous forme régulière de séances ouvertes au public, aux scolaires, et de tournois amicaux, avec plus de 3 000 participants. « C’est actuellement le seul sport collectif en mer, structuré et sécurisé : pas besoin de savoir nager ni d’équipement nautique. L’aquabasketball (ou aquaball) permet de bénéficier des bienfaits de l’eau de mer, de l’iode et de la marche sur fond sableux. Cette discipline s’inscrit dans le sport de plein air, le sport santé. C’est pourquoi toute personne intéressée peut y participer sans prérequis sportif. La pratique dans la mer permet à des personnes en surpoids, ou connaissant des difficultés à se déplacer, de s’exprimer sportivement. » L’activité, suspendue à cause de la crise sanitaire, puis de l’intensification des sargasses sur le littoral, devrait reprendre durant ces vacances !