La piqûre est un acte redouté des enfants comme des parents. Ce qui amène parfois à retarder la vaccination. Voici quelques astuces pour rendre l’expérience moins désagréable.
Chez le nouveau-né
Allaiter bébé avant, pendant et après le geste vaccinal en ayant pris soin de le dévêtir. Le contact avec la mère, le goût du lait et la succion participent à l’apaiser. Démarrer l’allaitement 5 min avant la piqûre, et poursuivre quelques minutes après.
Lui faire boire une préparation sucrée juste avant et pendant le geste vaccinal. La solution sucrée s’administre au moyen d’une compresse imbibée, d’une pipette ou d’une tétine.
Le tenir debout tout contre soi. Ce contact étroit et rassurant peut aider à réduire la douleur.
Exercer une pression préalable sur la zone à vacciner et appliquer du froid (spray vendu en pharmacie).
Utiliser des anesthésiques locaux (crèmes ou patchs). Ils sont efficaces, mais leur coût reste élevé. À privilégier pour les injections réputées plus douloureuses que les autres comme celle de l’antipneumococcique Prevenar (en raison de son acidité).
Le distraire de la douleur par une chanson, une musique, un jeu, un objet comme un hochet, un téléphone ou un petit livre. Choisir une distraction qui met plusieurs sens à contribution (la vue, le toucher, l’ouïe…). Plus l’enfant est absorbé par la distraction, mieux cela fonctionne.
Le caresser.
Rester calme, parler normalement pour ne pas lui communiquer de stress. L’état émotif du parent a une influence sur bébé. En cas de nervosité, respirer lentement et profondément en gonflant le ventre.
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Chez l’enfant
Les jours précédents la consultation, le préparer en lui lisant des histoires sur la vaccination.
À la maison, lui montrer comment soigner et vacciner ses poupées et peluches.
Lui expliquer pourquoi il faut se faire vacciner : « C’est pour éviter d’attraper des maladies qui peuvent être graves. »
Lui décrire concrètement toutes les étapes du geste vaccinal : « Tu vas t’installer confortablement, le médecin va d’abord désinfecter ta peau à l’endroit où il va administrer le vaccin… »
Expliquer à quoi ressemble la vaccination (par exemple, à un pincement), ce qu’il va ressentir (froid, douleur, picotements…).
Réconforter sans minimiser : « Je comprends tout à fait que tu n’aimes pas ça. » Et éviter de mentir en lui disant que ça ne fait pas mal.
Lui expliquer ce qu’il peut faire pour atténuer la douleur (ne pas bouger, respirer profondément et décontracter le bras).
Pendant le soin, éviter de le plaindre : « Mon pauvre chéri. »
Dans la mesure du possible, et en accord avec le professionnel, le rendre acteur en lui laissant des choix : « Veux-tu que je reste avec toi ? Être couché ou assis, dans les bras ou sur mes genoux, mettre un pansement ou non, choisir la couleur du pansement ? »
Comme pour bébé, détourner son attention en sollicitant ses sens. Les moyens de distraction sont nombreux : raconter une histoire, regarder son livre préféré, manipuler des objets ludiques, faire un massage…
Le récompenser d’un « certificat de bravoure » pour le féliciter d’avoir supporté ce geste.
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